 |
KITE-SURF. --
Après avoir développé la sécurité, l'association du bassin d'Arcachon souhaite
--
lancer des évènements pour mieux faire connaître ce sport de voile, comme une traversée du Bassin
Le cerf-volant de la mer
|

|
Le kite surf se pratique notamment sur la plage de la Hume
PHOTOS BERNADETTE DUBOURG
|

|
Benoît Seigue et Didier Caubit, respectivement président et trésorier de l'association
|
Il y a six ans, on dénombrait à peine cinq pratiquants de kite-surf sur
les bords du Bassin. Même peu nombreux, ils ne passaient pas inaperçus,
avec leur planche tirée sur l'eau par un cerf volant. Aujourd'hui, ils
sont une quarantaine de tous âges à pratiquer ce sport-loisir,
principalement sur les plages de la Hume, les Arbousiers à Arcachon et
la Salie à la Teste de Buch. Ils passent encore moins inaperçus. Pour
pouvoir délivrer assurances et licences, ces sportifs d'un nouveau
style ont constitué, il y a deux ans, l'association Philippe Cabanieux
kite, affiliée à la Fédération française de vol à voile. Le kite surf,
en effet, s'apparente davantage à la voile, style parapente, qu'à la
glisse, même si beaucoup de kiters sont d'anciens surfers.
Nouveau président.
Benoît Seigue,
le nouveau président, élu vendredi soir lors de l'assemblée générale de
l'association à Arcachon (1), glissait lui-même sur une planche à voile
avant de découvrir le kite, il y a deux ans, et de se laisser griser
par ce véritable « cerf volant des mers » : « La pratique procure
beaucoup de sensations. Elle offre la possibilité de naviguer ou de
sauter. C'est assez complet en terme de glisse. » « Il nous fallait un
encadrement associatif pour dynamiser notre action, développer la
sécurité et offrir les meilleures prestations possibles à nos membres
», poursuit-il. « Tout le monde peut faire du kite, mais il faut être
formé, le maniement de la voile est très technique. Le corps est
branché à l'aile », ajoute Benoît Seigue, en insistant particulièrement
sur la sécurité, celle des kiters comme celle des plagistes.
Une traversée du Bassin.
La nouvelle pancarte FFVL a d'ailleurs été présentée vendredi soir. «
Nous mettons en place des panneaux d'information sur la sécurité, nous
délimitons les zones de balisage sur chaque site de pratique », précise
le trésorier, Didier Caubit, professeur de sport à la Teste. Deux types
de pancarte devraient ainsi cohabiter, celle de la fédération et un
panneau de renseignements sur l'association et le spot.
A
Arcachon, par exemple, les kiters ne peuvent pas pratiquer entre le 15
juin et le 15 septembre. Les responsables de l'association doivent
cependant prochainement rencontrer le premier adjoint pour envisager un
aménagement de la zone, le soir à partir de 19 heures. A la Salie, les
kiters sont tributaires des vents. A la Hume, ils sont limités à un
quart de la plage.
L'association, qui a décidé de se doter d'un logo (un cerf volant qui
jaillit du Bassin), souhaite également sensibiliser l'ensemble du grand
public et les autres maires du Bassin à la « dynamique » du Kite surf,
via un prochain site Internet, des partenariats ou encore
l'organisation d'évènements sportifs. Avec des journées « test matériel
» ou encore une traversée du Bassin : « A travers l'image de ce sport,
on peut donner une image plus dynamique du Bassin ». Les voiles de Kite
devraient se multiplier dans le ciel du Bassin.
(1) Il succède à Emmanuel Didot. Trésorier, Didier Caubit. Secrétaire, Marc Charpentier
|
|